09/06/2009

03/09/2008

Initiation au Gong fu cha






Bonjour, voici une nouvelle rubrique pour discuter de la meilleur façon de preparer le thé afin d'obtenir le meilleur thé possible .

Ce mode de préparation parait simple et il est en pratique pourtant tout au long de sa vie du thé, on continue a varié et progresser d'où l'appellation gong fu (kung fu) !

Voici tout d'abord ce qu'on peut trouver comme méthode traditionnelle sur le net !

  • Rincer la théière avec un peu d'eau chaude.
  • Prendre un peu de thé dans la boîte avec la cuiller indiquée, la mettre dans la théière. Apprécier le parfum des feuilles encore sèches dans la théière chaude.
  • Verser l'eau chaude, vider immédiatement dans le pot à thé. Vider le pot dans le bateau, pour réchauffer les tasses.
  • Verser à nouveau l'eau, en débordant pour chasser l'écume.
  • Attendre le temps nécessaire.
  • Vider la théière dans le pot à thé en attendant la dernière goutte.
  • Verser dans la tasse à sentir, apprécier les parfums.
  • Verser de cette tasse dans la tasse à boire; retourner vers la tasse à sentir.

La logique de cette démarche est de conserver le thé dans la chaleur à chaque étape. Ainsi, la théière est en général conçue dans une terre qui monte vite en température et garde bien la chaleur. Par ailleurs, les parfums dans la tasse à sentir s'estompent plus vite si le thé n'est pas assez chaud.

Il est en outre remarquable que les parfums du thé se révèlent plus dans la tasse à sentir vidée que pleine. En effet, quand elle est pleine, l'eau réabsorbe une partie des parfums.

Le même thé peut être infusé plus d'une dizaine de fois, l'infusion, dont le temps va varier, donnant alors des senteurs différentes. En règle générale, l'on sait que le thé est infusé quand la goutte qui perle au bec de l'宜興壺/宜兴壶 Yíxìnghú est rentrée entièrement, ce qui reste un phénomène fascinant, le thé semblant se rétracter. Les premières infusions peuvent ne durer que quelques secondes, les dernières plus d'une heure pour certains 黑茶 hēi chá.


En faite cet méthode est plus ou moins la bonne mais plusieurs variante peuvent exister.

Certaines personnes préférons par exemple utiliser un Gaïwan plutôt qu'une théière afin de ne pas "nuire"/ "interféré" sur le goût du thé.

Dans tout les cas quand on goute un thé pour un concours on utilisera toujours le gaïwan afin que le culottage de la théière n'interfère pas dans le goût du thé !


Dans cet articles ils parlent du 10 infusions, pour les Puerh oui mais pour les oolong bien souvent 6 infusions me semble une bonne moyenne.

Au niveau du matériel on utilisera de très petit ustensile, boire et préparer en Gong fu cha sert a faire des dégustations, tout à donc sont importances du choix des couleurs de la théière, des porcelaines pour les tasses, ou la tailles des ustensile.


En outre une petite théière d'environs 10 cl serait l'idéal pour conserver la température, ne pas dépenser trop de thé (en gong fu cha faut prévoir de remplir un tier (minimum) de la théière en thé pour obtenir cet fameuse liqueur), la même choses est valable pour l'éventuelle gaïwan .


Pour les témpérature de l'eau sauf exception (les Tie Guan ont besoins d'une eau justes frémissantes ainsi en général que les oolong peut fermenté!) d'eau très chaude a prêt de 95°!

Voilà je reviendrai plus longuement vous parlez du Gong fu cha dans le temps, actuellement comme vous l'aurez surement remarquez je manque cruellement de temps et je m'en excuses.


A la prochaine étapes sur le Gong fu cha je vous présenterai en détaille le matériel appropier.


En attendant voici une photo d'une Gaïwan (en cas que vous ne connaitriez pas.) qui est a tord appellez en France presque toujours "zhong" (dans la réaliter un zhong est beaucoup plus gros et n'a pas de dessous de tasse, ils sert a preparer pour plusieurs tasses!)!





01/09/2008

Puerh

The Pu Er du Yunnan / France2 Pekin - Ma-Tvideo France2
A la decouverte du the Puer du Yunnan



Reportage de Pascal Golomer, Sylvain Giaume et Adeline Cassier.

Diffusion : JT 20H du 29/04/2007.
Mots-clés : the puer yunnan




Certains le savent je suis tomber récemment totalement amoureux des Pu-Er.

Pendant des années et des années a boire du thé quotidiennement j'ai totalement boycotter les Pu Er ne ressentant pas l'envie ni le désir d'y goûter !

Puis est venu un moment ou je ne savait plus quoi boire et je me suis donc acheté une petite Galette (enfaite un coffret contenant une crue, une cuite, et un couteau)!

Coup de foudre total comme je ne l'avais jamais connu auparavant .

j'ai trouver cet petite vidéo Sympa sur le net, sympa car vite regarder alors j'ai décider de vous en faire profiter mais j'y reviendrai plus amplement des que j'aurais plus de temps a consacré a ce blog .

Bien a vous .

27/08/2008

L'eau





Voici l'un des éléments les plus important du thé plus qu'il représente au minimum 50% du thé et de la qualité finale de votre tasse de thé.

Lorsqu'on achète du thé dans une boutique spécialiser, on lis en général : utilisez de préférence une bonne eau de source ou une eau filtrer.

Je tenez a reprendre cet petite information particulière, car en effet, l'eau filtrer a un goût très spécifique et assez prononcer et cela risque vraiment de gacher votre thé .

Enfaite l'eau doit être la plus neutre et la plus naturel possible pour faire un bon thé.

Il est dit également que la meilleur des eaux pour sont thé et de prendre l'eau d'une source de la même région que le théier d'où fut effectuer la cueillette.

Évidemment pour nous Français cela est impossible.

Alors que prendre?

Bien en général en France on recommande la Volvic qui point de vue qualité prix serai la meilleur eau pour votre thé, elle est excellente c'est vrai mais il y a encore mieux c'est la Mont roucous qui est quasiment totalement dépourvu de résidu et qui me semble vraiment l'eau idéal ici en France pour faire du bon thé (surtout les thé fragile comme les thé vert, jaune et blanc!) !

Voilà bien a vous et bonne journée !

26/08/2008

Chae Won-Hwa




Le grand maître du thé Chae Won-Hwa dirige l’Institut Panyaro pour la Voie du Thé à Séoul. En Corée elle est considérée comme la personne la plus qualifiée et pour la théorie et pour la pratique de la Voie du Thé. Elle a éte formée pendant une dizaine d’années par le Vénérable Hyodang, Ch'oi Beom-sul, chef de file du renouveau de la tradition du thé en Corée au milieu du 20ème siècle.

Après la mort du Vénérable Hyodang en 1979, elle a fondé l’Institut Panyaro pour la Voie du Thé dans le quartier culturel d’Insa-dong, au coeur de Séoul, le 2 juillet, 1983, selon les voeux du Maître, et depuis vingt ans elle y enseigne la Voie du Thé. Le Vénérable Hyodang a publié en 1973 ‘La Voie du Thé Coréenne,’ le premier livre coréen moderne consacré à la Voie du Thé. En 1977 il a fondé la toute première association pour l’étude du thé, ‘L’Association coréenne pour la Voie du Thé’.

Maître Chae Won-Hwa a hérité de lui la méthode particulière de la production du thé vert qu’il a appellé ‘Panyaro’ (Rosée de la Sagesse). Chaque année elle passe plusieurs semaines tout près de Dasol-sa à sécher ce thé avec son unique saveur profonde. Chae Won-hwa a étudié l’histoire à l’université Yonsei (Séoul). Une dizaine d’années plus tard elle y a présenté sa thèse de maîtrise sur ‘Le Zen du Thé pratiqué par le Vénérable Cho-Ui au 19ème siècle.’

Son nom figurait parmi la liste des 600 citoyens exemplaires de Séoul qui a été placée dans une capsule enterrée à Namsan (Séoul) en 1994 pour commemorer les 600 ans de la ville comme capitale du pays.

Régulièrement, elle donne des cours à l’Institut Panyaro et à l’Institut pour l’Education Sociale à Yonsei; elle est fréquemment invitée à faire des présentations à travers toute la Corée. Elle est très connue pour son introduction à la culture traditionelle du thé coréen; introduction qu’elle donne souvent à des visiteurs étrangers. Elle a été invitée plusieurs fois à présenter la cérémonie du thé Panyaro à l’étranger: en France, en Chine, au Japon, et au Canada

Avec près de quarante ans d’expérience, Chae Won-Hwa est la personne la plus qualifiée en Corée, pour la Voie du Thé sous ses différents aspects.

Lu Yu




Au cours des âges, certaines personnes en Chine furent élevées à un rang divin à titre posthume, soit par décret impérial soit par acclamations populaires. On croyait que cet honneur, octroyé par un personnage non moins important que le Fils du Ciel régnant ou par acclamations des gens " aux cheveux noirs " en général, avait un tel poids dans les régions célestes que les bénéficiaires devenaient en fait des dieux et vivaient à tout jamais dans les vastes et brillantes cours célestes. Pour parvenir à cet état, l'individu devait apparaître comme un modèle de perfection ou un bienfaiteur de l'humanité. Tel fut, au VIlle S., Lu-Yu qui écrivit la première étude d'ensemble sur le thé connue sous le nom de Cha Ching ou Classique du thé.

Officiellement, il n'a été retenu que peu de chose sur la vie de Lu-Yu, mais, si on y ajoute les légendes, sa biographie se lit avec plaisir. Il naquit dans la province Hou-pei en Chine centrale. On ne sait rien de ses parents qui semblent l'avoir abandonné tout petit enfant au bord de la rivière. Heureusement le maître Ch'an (Zen) Chi Ch'an, abbé du Monastère du Nuage du Dragon trouva l'enfant et l'adopta; il lui donna le nom de Lu-Yu tiré du texte correspondant au trait 6 de l'hexagramme 53 (Chien " progrès graduel ") du Yi King " L'oie sauvage s'approche graduellement de la grande terre (Lu). Ses plumes (yu) peuvent être utilisées à des fins rituelles - bonne chance! " Hélas, l'enfant resta insensible aux doctrines mystiques du Zen auxquelles il préférait les enseignements de Confucius plus conformes à l'esprit d'homme d'état. Son père adoptif lui fit donc nettoyer les cabinets du monastère (punition utile mais dégradante, à l'honneur actuellement chez les communistes chinois) et garder un troupeau de 30 bœufs sauvés de la boucherie et présentés au temple comme une action méritoire. Malgré cela le zèle que l'enfant confucianiste portait à l'étude triompha de ces difficultés, comme le prouve un récit le décrivant à califourchon sur un bœuf et, muni d'un bâton, s'exerçant à la calligraphie sur le dos de l'animal! Au bout de quelque temps, l'ennui l'incita à s'enfuir avec un groupe de comédiens ambulants. Bien que dépourvu de beauté et de plus affligé de bégaiement, il était le bienvenu grâce à son excellent sens de l'humour et à son talent à préparer et à monter le texte des pièces; peut-être aussi montra-t-il déjà quelques signes annonciateurs du musicien, du poète et de l'autorité dans tout ce qui se rapporte au thé qu'il allait devenir.

Plus tard, il s'installa dans la province de Tchô-kiang renommée alors déjà pour ses savants; là ses dons lui valurent une sinécure qui comportait théoriquement la responsabilité de la formation littéraire de l'héritier du Trône du Dragon! Il passa les dernières décennies de sa longue vie dans une demi-retraîte polissant ses écrits, plus particulièrement le célèbre Classique du thé qui devait I imposer comme le premier des grands Maîtres du thé.

Le Classique du thé commence par exposer, ce qui est surprenant de nos jours où le thé est cueilli dans une large mesure sur des arbustes bas, que les théiers peuvent avoir de 30 ou 60 cm jusqu'à plus de 3 m de hauteur et que, dans la province de Sseu-tch'ouan il existe des arbres à thé d'une circonférence telle que deux hommes les bras tendus peuvent à peine en entourer le tronc! Le contenu de l'ouvrage inclut des descriptions des théiers et des endroits où ils poussent, des outils employés pour récolter les feuilles, des ustensiles utilisés pour faire infuser et servir le thé, des lieux où l'on trouve l'eau la plus pure, des caractéristiques de nombreuses variétés de thé et de beaucoup d'autres choses encore.

Le Classique du thé est une curiosité plutôt qu'une source d'informations utiles pour l'amateur de thé actuel. D'ailleurs, plusieurs délicieux livres du thé ont été écrits au cours des siècles suivants et l'on continue, de nos jours encore, à en écrire. Parmi les légendes sur Lu-Yu, il en est une qui fait ressortir son talent presque miraculeux à distinguer de subtiles différences entre différentes sortes d'eaux utilisées pour préparer le thé dont il devait apprécier la pureté relative. Avant que des méthodes efficaces pour purifier l'eau aient été mises au point, un tel talent était considéré comme un élément important de l'art d'un Maître du thé.
Ainsi donc, alors qu'il descendait la rivière Yangtzé invité d'un dignitaire de haut rang, Maître Lu-Yu fut convié à goûter l'eau d'une jarre qui, sur l'ordre de son hôte avait été tirée du milieu de la rivière à Nanling, où l'eau était réputée être " la plus délicieuse qui existât sous le ciel ". Lu-Yu avala une gorgée mais il reposa sa cuillère avec dégoût en déclarant que c'était là une eau de qualité inférieure qui venait du bord de la rivière où naturellement elle pouvait être polluée ou saumâtre. " Oh non, s'écria le fonctionnaire responsable de l'avoir apportée. Une centaine de témoins peuvent confirmer que j'ai personnellement puisé cette eau au milieu de la rivière à Nanling, ainsi que Son Excellence l'avait ordonné. " Là-dessus Lu-Yu porta une seconde cuillerée à ses lèvres et déclara: " Il se peut que ce soit de l'eau de la rivière principale de Nanling, mais elle a été fortement diluée avec de l'eau des bords de la rivière. " Impressionné par cette perspicacité, le fonctionnaire avoua qu'un peu de l'eau précieuse s'était renversée au cours d'un brusque balancement de la petite embarcation louée pour la transporter jusqu'au bateau du mandarin et qu'il l'avait remplacée par de l'eau prise à l'endroit où le bateau était amarré au moment où la perte s'était produite. " Ah, Maître Lu, s'écria le fonctionnaire repentant, vous êtes vraiment un Immortel! "

Une autre histoire rend hommage à son père adoptif, l'abbé du Monastère du Nuage du Dragon qui semble lui avoir fait bon accueil après ses pérégrinations avec les comédiens ambulants. L'abbé appréciait tellement le thé préparé par Lu-Yu que lorsque ce dernier quitta la maison pour la seconde fois, il renonça complètement à en boire soit par chagrin soit parce que nul autre que Lu pouvait le préparer exactement comme il l'aimait. Cette singulière décision revint par hasard aux oreilles du Fils du Ciel qui refusa de croire que le talent de Maître Lu fût insurpassable. Pour en juger, il ordonna que l'on fasse venir l'abbé dans la capitale et qu'on le lui amène. Afin d'honorer tout particulièrement le vieux moine, l'empereur fit préparer le thé destiné à son hôte par une dame de la cour experte inégalée dans cet art. Comme l'abbé levait respectueusement sa tasse, le Seigneur des Dix Mille ans remarqua: " Votre Révérence trouvera certainement ce thé aussi bon que s'il avait été préparé par votre fils. " Mais l'abbé, après en avoir avalé une gorgée, reposa tranquillement le bol de thé.
" Ah, ah, se dit l'empereur, ce charlatan fait de l'épate. Nous n'allons pas tarder à le démasquer! " Car Maître Lu avait lui aussi été convoqué au palais et prié de préparer du thé pour un invité que l'empereur n'avait pas nommé. Ce thé fut apporté au vieux moine qui ignorait que son fils fût dans le palais; il le goûta et sourit avec délice. " Votre Majesté, s'exclama-t-il, ce thé est une merveille! Même mon fils n'en pourrait faire de meilleur! " Convaincu désormais de l'incroyable pouvoir de discernement du vieil homme, le Fils du Ciel mit en présence le père et le fils et il assista à leurs joyeuses retrouvailles.
Il est certain que Maître Lu, malgré son agacement devant les efforts déployés pour faire de lui un bouddhiste, aimait réellement son père adoptif car, en apprenant la mort de ce dernier, il pleura des jours durant et écrivit un poème qui exprime de bien tendres sentiments:

Je ne désire ni coupes d'or,
Ni même gobelets de jade blanc,
Ni la lumière de l'aube dans les plaines
Ni le soleil du soir derrière les monts.
Mais ce que je désire et désire et désire,
C'est l'eau de la rivière qui coule à Chinling.

Le dernier vers donne à entendre: " Malgré tout le goût que j'ai pour l'eau des pures sources de montagne, je préférerais boire du thé préparé avec n'importe quelle eau, pourvu qu'elle vienne du lieu où vivait mon père! "
Le portrait de Maître Lu est celui d'un homme excentrique et pourtant adorable, avec juste une affreuse note discordante. Un ancien rapport dit laconiquement: " Lu Hung-chien (l'un des différents noms de Lu) ayant cueilli du thé de l'autre côté de la rivière ordonna à un jeune seniteur d'en surveiller la cuisson. L'enfant s'endormit; les feuilles furent carbonisées. Furieux, Hungchien attacha l'enfant dans une cage de métal et le jeta dans le feu! Impossible de savoir quelle est la part de vérité, s'il y en a une, qu'il faille accorder à cette histoire. Espérons qu'il s'agit là d'une pure invention, sinon comment le Maître du thé Lu occuperait-il une place parmi les Dieux ? "

Lu-Yu, le " Dieu du thé " déclarait: " L'eau d'une source de montagne est ce qu'il y a de mieux; vient ensuite l'eau de rivière; l'eau de puits est la moins bonne. " La première devait être puisée à des sources où l'eau coule sur un lit rocheux; la deuxième ne devait être tirée qu'aux endroits où le cours de la rivière est rapide. Jadis, naturellement, une forte pollution des rivières était rare, aussi y avait-il de fortes chances pour qu'une eau au cours rapide soit pure. Même ainsi, il est difficile de prendre au sérieux les listes (mutuellement contradictoires) dressées par divers maîtres du thé T'ang ou Song d'une dizaine ou d'une vingtaine de sources de " la meilleure eau du monde " consciencieusement classées par ordre décroissant d'excellence. Tout d'abord, il faudrait que l'on eût goûté à toutes les sources d'eau du monde pour pouvoir déterminer quelle est la meilleure; deuxièmement, il est manifestement impossible de distinguer par le goût les différences entre une vingtaine de sortes d'eaux très pures avec une précision telle qu'elle permette une classification précise par ordre de mérite. Pourtant, les Maîtres du thé avaient raison d'insister sur le fait que la saveur d'un bon thé peut être gâchée s'il est préparé avec une eau de qualité médiocre.

Dao ren mao Feng




Il s'agit la d'un merveilleux thé vert acheté chez Temae .

Ce thé est très délicat, très subtile, légèrement amer, très appréciable et raffiné .

J'ai gouter la cueillette d'avril de cet année disponible sur leur site et vraiment c'est un de mes coup de cœur pour l'année 2008 en thé vert .

Je vous le recommande avec plaisir !

Très rafraichissant.

A préparer en Gaïwan bien sur !

Voici ce que disent temae sur ce thé .


Le Dao Ren Mao Feng est un thé vert chinois peu connu. Il est produit par une manufacture familiale dans la province du Zhejiang.
Le Dao Ren Mao Feng Exceptionnel est le grade le plus élevé que nous proposons pour ce thé. Ce thé est équilibré, soyeux avec des notes fleuries.
Un outsider parmi les thés verts chinois qui est tout à fait en mesure de rivaliser avec des noms plus prestigieux.



Origine géographique : Chine continentale
Province du Zhejiang
Ville de Yiwu
La zone de production de ce thé est située à 30 km de la ville de Yiwu.

Date de la cueillette

Début avril 2008

Cueillette Manuelle, la cueillette a lieu de 5 h à 10 h du matin de façon à éviter un ensoleillement trop important. Les théiers sont de type "Xia Fu Ding", agés de 28 ans.

La zone de culture de ce thé est entourée d'une bande de jachère de 5 km de large et il bénéficie d'un traitement de sol spécifique. Ceci lui permet d'éviter toute contamination par des produits phytosanitaires.


La transformation de notre Dao Ren Mao Feng Exceptionnel a nécessité dix étapes, toutes manuelles et artisanales. Chaque panier de thé est traité individuellement. Il faut 5 kg de thé frais pour obtenir 1 kg de thé sec.
Préparation


Nombre d’infusions possibles : 3


Feuilles entières en forme d'aiguilles de pin, brillantes. L'ensemble est régulier et propre. Ce thé est issu d'une cueillette manuelle fine. Les pousses sont majoritairement constituées du bourgeon et de la première feuille ou du bourgeon et de deux feuilles. Les feuilles sont d'un vert doux, assourdi avec des reflets argentés dus au duvet des bourgeons..
Feuilles infusées

L'infusion, d'un vert clair lumineux, délivre un franc parfum de végétal vert herbacé.
Liqueur

La liqueur est jaune pâle puis d'un jaune plus soutenu tendant vers le jaune-vert primevère au fil des infusions.

1re infusion : toucher soyeux. dominante herbacée avec quelques notes de fleurs fraîches, une pointe d'amertume. L'ensembles est parfaitement équilibré.

2e infusion : Une amertume plus soutenue qui renforce les arômes de la liqueur.

3e infusion : La liqueur est toujours aussi douce mais moins complexe.

Shanlixi




Bonjour,

cet rubrique servira a parler des thé que j'ai apprécier et que j'apprécie boire depuis plus ou moins longtemps et fréquemment.

je n'ai pas la plume d'un artiste alors je n'essayerai pas de faire de la prose mais disons qu'il s'agira de mes recommandations du moment en Thé .

Je voulais donc commencer cet rubrique avec un thé oolong que l'on ma envoyer en échantillons lors d'une commande passer dans une boutique a Shanghai s'appelant "les thés du dragon " (voir liens dans le menu de droite.).

On ma présenté ce thé tout simplement comme un très fin Taïwanais a déguster en Gong Fu cha .

J'ai donc remplit ma théière d'environs un tiers de ce thé et lancer ma première infusion dans une eau très chaude .

Au goût initialement le thé était très bon mais assez commun finalement mais c'est après que la surprise est apparue ...Ce thé reste très longtemps en bouche et ils se renouvelles et se nuance en bouche jusqu'à la fin de la journée.

Pour tout vous dires j'ai du boire ce thé entre midi et 14heures, et bien le soir après 22heures j'en avais encore le goût dans la bouche!

Bref je recommande vivement ce petit Taïwanais !

Pour vous, voici une courte description que j'ai pu en trouver sur le net !

Le Oolong Shan Xi Lin provient d’une zone montagne dans le comté de Nantou, au centre de Taiwan, située à une altitude allant de 1600 à 1800 mètres.



Shan Xi Lin, qui signifie littéralement ‘rivière de la forêt de sapins’ est un parc forestier récréatif. C’est sans doute la plus grande zone de culture du thé de Haute Montagne à Taïwan. La situation géographie et le climat donnent les conditions idéales pour la culture d’un thé de grande qualité. Les Oolongs produits dans la region de Shan Lin Xi sont caractérisés par un goût doux et cependant complexe, avec des notes florales et une légère astringence qui les rend agréables et rafraîchissants. Les plantations de thé dans ce domaine ont été établies il y a plus de 30 ans, et ce thé est très apprécié des Taïwanais.



C'est un des meilleurs Oolongs de Formose. Un parfum doux, un goût qui rappelle celui des noisettes de montagne, une persistance en bouche rafraîchissante en font un favori des amateurs de Oolong!

Bien a vous .

24/08/2008

Présentation rapide des variétés



Thé vert.

C'est l'espèce la plus bu en Chine mais aussi au Japon.
Le thé vert est très fragile et ce prépare avec une eau juste en dessous des "yeux de poisson".

Une autre méthode approprier et de laisser bouillir l'eau, mettre sont thé dans un gaïwan , remplir d'un quart d'eau froide puis ajuster avec l'eau bouillantes en la versant tout autour des parois du gaïwan pour ne pas perturber nos feuilles précieuse s .

Thé Oolong.

Semi fermenté, eau idéal a 95°. Ustensile idéal théière en terre de Yixing de 10 cl . Remplir a moitié de thé . temps d'infusion très court . Plusieurs infusions possibles et recommander (la deuxième voir 3iémes infusions sont bien meilleur que la première.

Le oolong est très populaire en Asie c'est pile poil la croisé des chemin entre Thé noir et Thé vert reprenant les meilleurs qualités des deux pour en faire un seule thé

Il parait qu'au Japon on sert du Oolong même dans les Macdonald tellement il est populaire .

Le Puerh

Thé totalement fermenté .

Il existe sous deux formes cru ou cuit. La version cuite est récente pour obtenir rapidement du thé avec les caractéristique d'un vieux Puerh .

Cet variété de thé est la plus anciennes de toutes encores présentes certains théier aurai plusieurs centenaires et ce genre de conditionnement existerai depuis plusieurs centaines d'années .

Au gout, un bon Puerh a ce fameux gout de terre humide si rechercher par les Chinois.

De nombreuses vertu amincissante lui son prêter en médecine traditionnelle Chinoise.


Il existe aussi des thé parfumé souvent fait a base de thé vert de basse qualité, du thé blanc très fragile au goût sucrée, subtile a teneur faible en théine ce qui le rend agréable le soir et au vertu très rafraichissante l'été .
Ainsi que le thé jaune très fragile aussi avec un goût exquis. il est cependant très rare personnellement je n'en ai eu que 100 gr en vrac une seule fois donc je préfère m'abstenir d'en parler.

Chadao





La Voie du Thé a été imprégnée par les trois grands courants de pensées qui ont façonnés la culture chinoise : Confucianisme, Taoïsme et Bouddhisme, dans une interaction permanente de la matière et de l’esprit. Vouloir définir la Voie, ce serait à coup sûr la déformer et lui ôter la subtilité extrême de son essence en tentant de la cristalliser. Cette Voie représente la Nature, l’Origine et la Loi universelle. Pour la ressentir, laissons plutôt les mots vibrer en nous, laissons-les ouvrir les portes du cœur.

" La Voie chose vague indistincte
Si indistincte et si vague
En elle sont les Symboles
Si vagues et si indistincts
En elle est une Chose
Si profonde si obscure
En elle sont les essences
Des essences très pures
En elle est la fidélité…"

Laozi – Dao De Jing, Ch.21

Le thé , par sa pratique, va nous permettre d’ avancer dans la Voie. Lechadao repose sur trois thèmes essentiels du taoïsme : la pureté ou purification du cœur, la quiétude et le non-agir.

Or, le thé possède comme propriété essentielle celle de purifier, tant sur le plan physique que sur le plan mental (comme l'apaisement des passions, par exemple). A l'autre extrémité, on constate que l'on ne peut pas bien préparer le thé ou pratiquer la Voie du Thé, si l'on n'a pas un cœur pur, c'est à dire un cœur calme, sans émotions.. Le thé reflète l'état intérieur de celui qui le prépare, mais il l'aidera aussi à retrouver sa pureté originelle.
Il y a plus de deux mille ans, KONG ZI (Confucius) instaura une philosophie qui, au travers de la morale et des rites, visait à établir une stabilité dans la société. La qualité primordiale à développer était l’harmonie . Les êtres doivent se comporter entre eux de manière aussi harmonieuse que devrait, être la relation de l’homme à l a nature. C’est aussi la notion fondamentale du courant taoïste contemporain de Confucius.
Sa morale sociale nécessitait aussi la pratique du respect à tous les niveaux de relations.

"Thé et chan sont unis" : ce proverbe bien connu est quelquefois exprimé d'une façon différente, nous apportant un nouvel éclairage de cette relation : "Thé et bouddhisme (chan) ont le même origine". Depuis toujours, on admet en Chine que le thé et le bouddhisme sont liés par une relation prédestinée. Il existe entre eux une harmonie naturelle. C'est au cours de la dynastie Tang (618-907) que le chan (zen) et la culture du thé se sont développés simultanément et de la façon la plus rapide de l'histoire.

Le thé représente une discipline bouddhiste sur le chemin vers l’éveil. De nombreux maîtres de thé, tant chinois que japonais, ont attesté l’éveil comme but ultime de leur art.

Le thé « mondain » n’appartient pas à la Voie du Thé qui doit se pratiquer dans la simplicité. Aucun artifice ne doit détourner l’attention de l’essentiel qui est la préparation du thé.

Le Bouddhisme et le Taoïsme ont en commun la pratique dans le silence, de l’assise en méditation dans le but d’obtenir le calme mental..

Le moine-poète Jiao Ran écrivit : "Boire trois fois du thé et l'on peut trouver la Voie". Un autre moine célèbre, Hua Hai, déclara que pour améliorer la pratique spirituelle, il faut suivre les trois principes suivants : boire du thé, aimer (son prochain, la vie, …) et se reposer.

La pratique de la cérémonie du thé revêt une très grande importance. C‘est une partie essentielle de la culture du thé qui commence au milieu de la dynastie Tang. Lu Yu l‘a bien exprimé dans le Cha Jing (Traité du Thé). Il insiste sur l'importance capitale du rituel. Il a beaucoup parlé de l‘esprit du thé, des instruments, des règles de préparation. Mais c‘est son contemporain, Feng Yan, qui a le premier utilisé les deux termes : Cha Dao.

Le Cha Dao ne se nourrit pas de mots mais du silence. On ne parcourt pas ce chemin par la pensée car il n‘y a pas matière à spéculer. Cette philosophie implique la plus complète adhésion de l‘être à vivre l‘instant présent. Le thé est un guide. Dans un état de perception extrême, laissons-le nous conduire. Dans la concentration du corps et de l‘esprit, la manière de préparer le thé, libre et généreuse, est portée par l‘inspiration du moment. Le style fluide, simple, sans précipitation apporte la tranquillité aux participants. C‘est un moment de partage où l‘individualité de chacun est dissoute.

Depuis la dynastie Tang, de nombreuses formes de cérémonies ont été instaurées. Nous pouvons en retrouver les traces par ces trois critères : selon la période historique, selon la région et selon la population : le rituel impérial, celui de la noblesse, des lettrés, des paysans, des minorités, du peuple, des moines, etc…
Voici quelques exemples de cérémonies que nous pouvons trouver en relation avec la province d‘origine.

Le Gongfu Cha est l‘une des plus connues. Il existe différentes formes de ce rituel. Celui du Fujian du Sud, dont il est originaire, celui de Chaozhou (ville située au Nord de Canton) et celui de Taiwan où les nombreux immigrants du Fujian apportèrent avec eux cette tradition.. C‘est une expression de la culture populaire. Le thé étant très concentré, le goût tout d‘abord peut paraître amer; ensuite, le parfum persiste longtemps en bouche. Ces deux régions étant productrices de thé wulong, c‘est ce thé que l‘on emploie. Les cérémonies permettent aussi de juger de la qualité d‘un thé.

En Corée, il existe une cérémonie correspondant au passage initiatique de l‘enfance à l‘âge adulte. Les parents préparent le thé à leur enfant; celui-ci, à son tour, va leur préparer le thé et leur offrir respectueusement. Ce geste symbolise le remerciement de l‘enfant envers ses parents qui l‘ont élevé.

La cérémonie du thé wu wo rassemble des « gens du thé » de différents horizons. Elle peut se pratiquer dans la salle d‘un temple ou quelquefois à l‘extérieur

Cette cérémonie est effectuée dans l‘esprit du thé, sans penser à soi. Le « je » est absent, ce qui entraîne l’harmonie et la paix. Le wu wo (« sans moi ») est la pensée principale du bouddhisme. On trouve la même notion dans le taoïsme et dans le chan (wu zi). Au-dessus des individualités, se trouve l’unité.

Si la Voie se fait autant discrète, nous pouvons observer ses manifestations par la Vertu.
Les vertus du thé exprimées par la cérémonie sont les suivantes :

Harmonie - Respect -Silence - Sérénité



LES CEREMONIES DE THE

CHEZ LES MINORITES

La population chinoise est composée de multiples groupes ethniques. C'est dans les régions du Sud–Ouest de la Chine que l'on en trouve le plus grand nombre, appelées "minorités". Dans la province du Yunnan, vivent 26 minorités différentes. Chacune d'entre elles a gardé ses traditions pour préparer et boire le thé. Certaines de ces coutumes nous paraissent fort étranges. Le maître ou la maîtresse de maison, parés de leurs costumes traditionnels colorés et magnifiquement brodés, offrent toujours le thé de bienvenue pour accueillir leurs visiteurs.:

* Les six passions : plaisir, colère, chagrin, bonheur, amour et haine.
* Les neuf provinces : les différents lieux de l'organisme.

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